J’aimerais bien dormir jusqu’à ce vendredi,
D’un sommeil long et fort, inaccessible au bruit,
Jusqu’à l’heure attendue où mes yeux seront prêts
À ne voir plus que toi.
J’aimerais bien dormir jusqu’à ce vendredi,
De ce sommeil inouï, que rien ne peut atteindre
Si ce n’est mon rêve qui s’avance vers toi
Et me noie dans l’ivresse.
J’aimerais bien dormir jusqu’à ce vendredi,
De cette léthargie de calme et de repos
Où mon âme et mon corps ne souffriront jamais
De ce manque de toi.
Je ne sais pas dormir jusqu’à ce vendredi,
Le jour ne se confond jamais avec la nuit
Et moi je me morfonds sans possible repos.
Delphine PISCIOTTA