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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 10:08

 

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J’aimerais bien dormir jusqu’à ce vendredi,

D’un sommeil long et fort, inaccessible au bruit,

Jusqu’à l’heure attendue où mes yeux seront prêts

À ne voir plus que toi. 

 

J’aimerais bien dormir jusqu’à ce vendredi,

De ce sommeil inouï, que rien ne peut atteindre

Si ce n’est mon rêve qui s’avance vers toi

Et me noie dans l’ivresse. 

 

J’aimerais bien dormir jusqu’à ce vendredi,

De cette léthargie de calme et de repos

Où mon âme et mon corps ne souffriront jamais

De ce manque de toi. 

 

Je ne sais pas dormir jusqu’à ce vendredi,

Le jour ne se confond jamais avec la nuit

Et moi je me morfonds sans possible repos.

 

Delphine PISCIOTTA

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 16:17

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Ta vieille jeunesse

 

 

Il est des âges fols, où luire est un devoir,

Il en est de plus doux composés dès l’enfance ;

Il est des âges aussi que l’on voudrait prévoir,

Mais qui sont imprimés à l’aube des naissances.

 

J’aurai voulu aimer ceux qui t’ont fait grandir,

Tous ceux qui ne sont plus et ne pourront plus être ;

Je vais alors t’aimer jusqu’au dernier soupir,

Si le temps de demain peut enfin le permettre.

 

Car si je n’ai pu voir ton sourire à vingt ans,

Et tous ces petits riens qui font de grandes choses :

Tes larmes de bébé, tes caprices d’enfant,

Si je n’ai pu les voir, je n’en suis pas la cause.

 

Alors c’est dans mes bras que tu vieillis d’un an ;

Qu’importe les regrets de ton adolescence,

Tu portes dans ton cœur à chaque mouvement

La jeunesse et la vie, la joie et l’espérance.

 

Et si l’amour grandit comme tu sais vieillir,

Je voudrais à ce jour avoir le double en âge

Pour voir dans tes beaux yeux la magie du désir

                                    Qui s’est multiplié aux rides du visage

 

                                                                  Delphine Pisciotta

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 08:42

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Très étrange comme chiffre celui du sept.

Il est représente comme les autres chiffres premier, la perfection divine.

Le rôle sacré du sept vient des anciens pour qui les planetes y compris le soleil et la lune sont au nombre de sept.

 

Il y a les sept notes de musique, les sept merveilles du monde, mais aussi un côté maléfique : les sept péchés capitaux.

Dans la genèse, Dieu achève la création en six jours et se repose le septième. Dieu réside dans le septième ciel. L'ouverture du septième sceau de l'Apocalypse correspond à un moment solennel : lorsqu'il sera rompu, les anges sonneront sept trompettes, la septième signalant l'heure du jugement dernier. De nouveaux fléaux s'abattront sur la terre et les sept anges répandront sur le monde les sept coupes de la colère divine.

 

Dans la bible encore sept vaches grasses et sept vaches maigres apparaissent en songe à Pharaon. Dieu condamne les Egyptiens à subir sept années de famine après sept années de prospérité.

Le temple de Salomon est achevé en sept ans.

Rome est entouré de sept collines.

L'arc en ciel se compose de sept couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo, violet

 

Sept ans, c'est aussi l'âge de raison. Selon certaines croyances, il serait inutile de punir un enfant avant cet âge, car il ne peut comprendre pourquoi il est puni et en tirer profit.

 

Il y a aussi les sept ans de malheur, tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de dire une bêtise et les sept ans de réflexion...

 

A méditer quand même !!

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 17:10

"Je me suis retournée pour lui faire un petit signe de la main, elle est restée là, à me regarder partir, ça m’a fait de la peine parce qu’il suffisait de voir son regard, comme il était vide, pour savoir qu’elle n’avait personne pour l’attendre, pas de maison, pas d’ordinateur, et peut-être nulle part où aller. »

 

 

C'est un extrait du livre de Delphine (et non c'est pas moi) DE VIGAN,  qui s'appelle :"No et moi"

Un livre que je voulais vous faire partager tellement il est écrit avec intelligence, finesse et justesse. On s'attache rapidement aux personnages et la lecture est passionnante. A lire absolument.

 

Résumé :

 

Lou Bertignac a 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des expériences domestiques et dévore les encyclopédies.
Enfant unique d’une famille en déséquilibre, entre une mère brisée et un père champion de la bonne humeur feinte, dans l’obscurité d’un appartement dont les rideaux restent tirés, Lou invente des théories pour apprivoiser le monde. A la gare d’Austerlitz, elle rencontre No, une jeune fille SDF à peine plus âgée qu’elle.
No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence. No, privée d’amour, rebelle, sauvage.
Lou voudrait que les choses soient autrement. Que la terre change de sens, que la réalité ressemble aux affiches du métro, que chacun trouve sa place. Alors elle décide de sauver No, de lui donner un toit, une famille, se lance dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Envers et contre tous.

Roman d’apprentissage, No et moi est un rêve d’adolescence soumis à l’épreuve du réel. Un regard d’enfant précoce, naïf et lucide, posé sur la misère du monde. Un regard de petite fille grandie trop vite, sombre et fantaisiste.Un regard sur ce qui nous porte et ce qui nous manque, à jamais.

Biographie de l'auteur
Delphine de Vigan vit à Paris. Elle est l’auteur des Jolis garçons (2005) et d’Un soir de décembre (2005), unanimement salués par la critique.
No et moi est son quatrième livre.
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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 16:04

 

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J'aime beaucoup les chambres d'hôtes, il existe en France des endroits magnifiques. C'est en cherchant un bel endroit que je suis tombée sur ce site. Je n'y suis pas encore allée (parce qu'à l'époque c'était complet) mais je voulais vous la faire partager....

 

 

cliquez ici  

 

 

 

 

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 15:57

Se voir le plus possible et s'aimer seulement,
Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge,
Sans qu'un désir nous trompe, ou qu'un remords nous ronge,
Vivre à deux et donner son coeur à tout moment ;

Respecter sa pensée aussi loin qu'on y plonge,
Faire de son amour un jour au lieu d'un songe,
Et dans cette clarté respirer librement -
Ainsi respirait Laure et chantait son amant.

Vous dont chaque pas touche à la grâce suprême,
Cest vous, la tête en fleurs, qu'on croirait sans souci,
C'est vous qui me disiez qu'il faut aimer ainsi.

Et c'est moi, vieil enfant du doute et du blasphème,
Qui vous écoute, et pense, et vous réponds ceci :
Oui, l'on vit autrement, mais c'est ainsi qu'on aime.

 

Alfred de MUSSET

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 17:01

 

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Je voudrais vous faire partager un extrait d'un très beau poème d'Alfred de VIGNY, le voici :

 

Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.

Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.

 

Alfred de VIGNY

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 16:39

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Une famille anglaise de passage en RFA, remarque au cours d'une promenade une jolie maison qui lui paraît particulièrement adaptée à ses prochaines vacances. Elle apprend que le propriétaire est un pasteur avec lequel elle signe aussitôt un contrat de location. De retour en Angleterre, la dame s'aperçoit qu'elle n'avait pas vu les WC au cours de la visite. Elle décide d'écrire au pasteur pour lui faire préciser où ils se trouvent.

 

Le contenu de la lettre :

"Monsieur, je suis la dame qui a loué votre maison de campagne. Je ne sais pas où se trouve les WC. Pouvez-vous me préciser où ils sont placés ? Salutations distinguées."

 

Le pasteur ne comprend pas l'abrévation WC et pense qu'il s'agit d'une chapelle anglicane allemande appelée "Wales Chapel" Alors il répond :

 

"Madame, j'apprécie votre demande et j'ai l'honneur de vous informer que le lieu qui vous interesse se trouve à 12km de la maison, ce qui est génant pour celui qui y va souvent. Le dernier peut emporter son déjeuner. Il faut aussi s'y rendre soit à bicyclette, soit en voiture où a pied, mais il est préférable d'y arriver à l'heure pour avoir des places assise et ne pas déranger les autres. Dans le local, il y a l'air conditionné, qui est très agréable. Les enfants s'assoient à côté de leurs parents et tout le monde chante en choeur. A l'entrée, une feuille de papier est donnée à chacun. Ceux qui arrivent en retard peuvent se servir de la feuille du voisin. Les feuilles doivent être rendues à la fin, de façon à être utilisées plusieurs fois. Tout ce qui est recueilli est distribué aux pauvres. Le lieu est aménagé avec des amplificateurs de son afin que l'on puisse entendre du dehors. On y a placé des vitres spéciales pour permettre de contempler les fidèles en diverses positions.
Ceci dit j'espère avoir été clair. Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de ma respectueuse sympathie."

 

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 14:06

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Un livre est la rencontre de deux désirs décalés dans le temps :

Au commencement celui d'un écrivain qui prend le risque de confier à une feuille blanche une partie de lui-même, jusque-là demeurée secrète.

De l'autre bout, un lecteur qui attend, sans le savoir, ce message que l'auteur à confier au hasard...

 

George SAND à Alfred MUSSET :

 

Dieu condamne certains hommes de génie à errer dans la tempête et à créer dans la douleur. Je t'ai assez étudié dans tes ombres et dans ta lumière, dans ta grandeur et dans ta faiblesse, pour savoir que tu es la victime d'une destinée et que tu ne dois pas être pesé dans la même balance que la plupart des autres hommes. Ta souffrance et ton doute, ce que tu appelles ton châtiment, c'est peut-être la condition de la gloire. Apprends donc à la subir. Tu as aspiré de toutes tes forces à l'idéal du bonheur, et tu ne l'as saisi que dans tes rêves. Et bien ! tes rêves mon enfant, c'est ta réalité à toi, c'est ton talent, c'est ta vie : n'es-tu pas artiste ? 

 

Dieu t'avait condamné à cette insatiable aspiration pour que ta jeunesse ne fût pas absorbée par une femme. Les femmes de l'avenir, celles qui contempleront ton oeuvre de siècle en siècle, voilà tes soeurs et tes amantes

 

 

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 08:51

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Près du England's Bristol Zoo exsite un parc de stationnement pour 150 voitures et 8 autocars.

 

Pendant 25 ans, le paiement du parking était effectué par un sympathique monsieur. Les prix étaient de 1,40 euros pour les voiture et de 7,00 euros pour les autocars.

 

Après 25 ans de bons et loyaux services, sans défection, le petit monsieur n'est plus venu. L'administration du Zoo a donc appelé la mairie et a demandé qu'elle envoie un autre employé. La mairie a effectué une petite enquête et a déclaré que le stationnement était à la charge du Zoo. A quoi le Zoo a rétorqué que le quidam était un employé municipal. La mairie a affirmé qu'il s'agissait d'une erreur car cette personne n'a jamais fait partie de son personnel et qu'elle ne lui versait aucun salaire.

 

Pendant ce temps, quelque part au soleil, dans sa belle villa, il y a un homme qui, apparemment, avait installé son propre dispositif de paiement de parking et s'est pointé tous les jours pendant 25 ans pour percevoir le prix des stationnements des visiteurs du Zoo.

 

Il a travaillé 7 Jours par semaine et a ramassé la coquette somme de 560 euros par jour...

Ce qui, au bout de 25 ans, lui a assuré environ 7 millions d'Euros pour sa retraite personnelle.

Et personne ne connaît son nom.

 

Elle n'est pas belle la vie ?

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